Tout ce qui vit sur terre, sous terre, dans l’air, dans l’eau est biodiversité : animaux, végétaux, micro-organismes. Sans oublier l’Homme. L’harmonie est fragile, les sources de déséquilibre nombreuses et l’homme pas toujours irréprochable.
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Méconnue mais pas infinie
Le nombre d’espèces végétales et animales n’est pas connu. Chaque année, de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, les extinctions sont beaucoup plus nombreuses que les découvertes de nouvelles espèces. Si certaines disparitions, comme le mammouth ou, plus près de nous, le dodo, volatile de l’île Maurice, ont marqué les esprits, la plupart des extinctions passe complètement inaperçue. Pourtant, la diversité des espèces est le premier spectacle offert aux hommes par la terre, une source d’émerveillement sans frontières.
Des réactions en chaîne
Les interactions entre les espèces sont permanentes. Le développement ou le déclin rapide d’une population ou encore l’introduction d’une espèce exogène dans le milieu peut provoquer des déséquilibres en chaîne, pouvant s’avérer fatals aux espèces indigènes. Une algue qui se développe exagérément sur un littoral, des tortues nord-américaines qui investissent les rivières… les exemples sont nombreux.
L’œuvre de la nature
De la tectonique des plaques au retrait des océans en passant par les épisodes de réchauffement et de refroidissement, la nature s’est largement chargée d’opérer une sélection entre les différentes espèces en présence. Etant l’une d’elle, l’homme peut se considérer comme une espèce ayant également évolué en interaction avec les autres espèces et les contraintes rencontrées (climat, alimentation, prédateurs… ). L’homme a maintenant acquis une place prépondérante et menace aujourd’hui l’équilibre de toute la planète.
L’homme et les insectes
La chasse, la pêche, la domestication de certaines espèces végétales et animales à des fins alimentaires ou autres ont modifié les équilibres. L’homme a façonné une grande partie de la planète à sa guise. L’agriculture, l’industrialisation, l’urbanisation ont modifié de nombreux écosystèmes, avec des conséquences souvent négatives : surexploitations d’espèces et de ressources, émission de polluants etc. Le réchauffement climatique est l’un des derniers avatars identifiés. En ce début de XXIème siècle, l’adjectif « durable » est devenu indissociable du mot « développement ».
Les bons réflexes
Par la diversité des espèces qui le composent et le respect que leur vouent leurs propriétaires, le jardin pourrait devenir un véritable oasis pour la biodiversité. Mais il faut pour cela accepter de lui laisser de la place. L’expérience consistant à laisser en friche un coin du jardin, le moins fertile ou le moins bien exposé par exemple, mérite assurément d’être tentée. L’observation prendra le relais afin d’identifier les espèces végétales et animales qui s’approprieront cette zone non cultivée : papillons, abeilles, coccinelles, hérissons, oiseaux… La biodiversité, cela se cultive aussi.
La biodiversité englobe la diversité du monde du vivant, à savoir la diversité des espèces, la diversité génétique et la diversité des écosystèmes